Mercredi.

Publié le 26 Janvier 2014

Ce n'était pas mercredi.

En fait pas seulement.

Mais samedi, dimanche, lundi, mardi,

et mercredi.

Pourtant les plaquettes touristiques sont unanimes:

300 jours de soleil par an.

Il faut croire que nous y étions lors de la malheureuse soixantaine...

Si je dis toujours que la neige, c'est bien à la montagne mais pas à la ville;

et bien la pluie passe encore à la ville, mais pas du tout à la montagne.

Cette année donc, pour nos vacances de Noël, pas de sapin alourdi par un beau manteau,

mais une "couverture", un "peu" humide, du matin au soir,

et,

du soir au matin...

Qu'à cela ne tienne!

La neige ne vient pas à nous?

Et bien nous irons à elle!

Nous voici donc partis, en famille:

au cinéma.

Un peu en trainant la patte je le reconnais, car je crains toujours d'y perdre mon temps;

mais entrainée par les enfants qui tenaient à ce que je les accompagne.

Nous sommes allés voir,

Je n'ai pas été déçue, bien au contraire, impressionnée.

Impressionnée par ces paysages de montagnes enneigées, verdoyantes, époustouflantes.

Toutes les excursions de mon enfance revivaient sous mes yeux;

Les scènes se suivaient comme des cartes postales.

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Et l'émotion dont elles étaient le cadre, palpable.

L'amour de ce grand-père pour "son" petit-fils, l'attention et la protection qu'il lui porte afin de le préserver du mystère de sa naissance.

Chaque scène était jouée avec beaucoup de sensibilité et de beauté.

La série télévisée, écrite et réalisée par l'actrice Cécile Aubry dans les années 60, a charmé des milliers de petits français.

Lequel d'entre eux n'a pas rêvé d'adopter Belle, ce magnifique chien des Pyrénées?

Lequel d'entre eux n'a pas désiré consoler Sébastien, dont l'absence maternelle le rendait si mélancolique et si différent?

Seul Sébastien pouvait rencontrer Belle.

Seule Belle pouvait adopter Sébastien.

Et puis,

il y a "l'oiseau"

A aucun moment il n'apparait dans le film mais il est bien là,

et c'est à Belle que Sébastien raconte son histoire.

L'oiseau,

pour Sébastien, c'est le souvenir de sa maman qu'il croit partie vers un lointain pays.

"Moi tu sais, je te dirai combien l'oiseau est parti à regret."

L'oiseau,

pour Sébastien, c'est l'espoir toujours intacte du retour de sa maman qui ne l'aurait pas abandonné.

"S'il revient de son voyage, je lui raconterai que tu l'attendais."

A la montagne.

Ici s'achève la saga des mercredi.

Mercredi à la campagne.

Mercredi à la mer.

Mercredi à la montagne.

Ou la veilleuse "Belle et Sébastien".

Que les citadins me pardonnent, je ne ferai pas "mercredi à la ville".

La seule pensée de découper toutes les petites fenêtres de toutes les petites maisons, m'épuise.

Je laisse à Virginie le soin de relever le défi...

Courage!

A un peu plus tard...